QUELLE CICATRICE POUR UNE AUGMENTATION MAMMAIRE
On peut définir trois critères de choix :
- Le premier intéresse la patiente, c’est la discrétion de la cicatrice, qu’elle soit cachée et qu’elle soit de bonne qualité.
- Le deuxième critère intéresse le chirurgien, c’est le confort visuel pour créer la loge qui va accueillir l’implant.
- Le troisième intéresse patiente et chirurgien, c’est l’orifice par lequel on glisse l’implant soit d’une taille adapté pour ne pas le traumatiser et prendre un risque de rupture ultérieure.
Une dizaine de voies d’abord on été proposés pour réaliser les augmentations mammaires mais très peu permettent de réunir tous les avantages.
Personnellement, je n’utilise pas la voie axillaire car bien que la cicatrice soit très discrète, je lui reproche une mauvaise visibilité pour réaliser les décollements.
La voie hémi-aréolaire offre une excellente visibilité mais ne peut être proposée si l’aréole est de petite taille. Dans de très rares cas ,la cicatrice peut s’invaginer et former une petite encoche.
La voie sous mammaire est discrète, recouverte ensuite par le sein elle permet de créer une loge pour l’implant sans passer dans la glande mammaire. L’implant est très facilement glissé par cette voie,sans traumatisme.C’est la voie d’abord que je privilégie.
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